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Naissance, Pénélope

C’est difficile pour moi d’écrire ce billet. Je pense que si jamais un de mes billets pouvait se passer de mots, ça serait celui-ci.

Photographier un accouchement c’est pas de la petite bière. Accoucher non plus, on s’entend là dessus, je l’ai fait deux fois. Et les deux fois, j’ai eu la chance d’avoir à mes côtés non seulement un conjoint exceptionnel, mais également une passionnée de la vie, Vanessa MacNeil. Cette perle rare de Vanessa a été mon accompagnante à la naissance lors de mes deux grossesses et nous sommes demeurées bonnes amies. J’ai eu l’occasion de photographier sa famille quelques fois (vous la verrez d’ailleurs bientôt sur ce blogue) et je lui ai un jour mentionné mon envie de vivre une naissance derrière ma caméra.

De fil en aiguille, j’ai rencontré Kim et son conjoint Tim, clients et amis de Vanessa, qui m’ont chaleureusement invitée à vivre ce moment privilégié avec eux. De voir Vanessa à l’oeuvre en soyant moi-même spectatrice et non en temps que maman, c’était réellement foudroyant. Quand on dit que quelqu’un suit son destin, son chemin de vie… “quelqu’un à la bonne place”, c’est elle. Elle sait faire ressortir la force en chaque couple d’affronter les montagnes russes de la grossesse et de l’accouchement, tantôt excitantes, tantôt effrayantes, et surtout toujours vertigineuses.

Kim, la maman de la belle Pénélope, m’a fait vivre des émotions fortes avec sa concentration et sa détermination. Que dire de Tim, le papa, d’une présence exemplaire et tellement récomfortante. C’était beau à voir. J’ai pleuré. Ben oui, je suis braillarde de nature, mais là c’était juste trop. J’ai poussé ma caméra à son maximum, les conditions sont des plus incontrolables et imprévisibles, mais là est le défi!

Je pense que pour le reste, les photos vont VRAIMENT tout raconter. Je suis très fière de vous présenter ce beau projet et je remercie du fond du coeur Kim, Tim et la petite Pénélope de m’avoir permi d’assister à la vie dans tout ce qu’elle a de plus fragile et de plus beau. Je n’oublierai jamais ce 24 octobre au soir.

Bienvenue chez toi Pénélope.












































































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